Bala-deuuuu, complètebent bala-deuuuu !
Ça a commencé le 24 janvier par Jeanne, avec une gastro brève mais efficace. Clémence puis Thibault ont fidèlement pris le relais dans les jours qui ont suivi. A grands renforts de gel hydro-alcoolique et d'incantations magiques, j'ai réussi à passer à travers, ouf : il fallait que je sois vaillante pour me lever 250 fois par nuit.
La gastro passée, les loupiots ont enchaîné directement sur une espèce de rhino-laryngo-otito-toux avec fièvre fluctuante, nez en fontaine, et - ô merveille ! - toujours 250 réveils par nuit (dont 248 imputables à Jeanne qui aime ne pas faire les choses à moitié).
Ils sont restés tous les 3 une semaine complète au chaud, à dormir autant que nécessaire, à se faire bichonner par leur Tata Jojo ou par moi-même, de jour comme de nuit, est-il utile de le préciser ...
Lundi matin, soit 11 jours après le début de la déchéance familiale, le nez de Jeanne n'était toujours pas étanche et elle traînait encore un petit 37.8 au réveil. Je l'ai donc emmenée au boulot discrètement pendant que les 2 grands reprenaient le chemin de l'école. Deux heures plus tard, coup de fil de la maîtresse de Thibault : il tousse et il a vomi, merci de venir le chercher !
MAIS QU'EST-CE QUE J'AI FAIT POUR MERITER CA, HEIN ???
Hier, je suis quand même allée bosser, de peur qu'on finisse par s'apercevoir que ma présence au boulot n'est pas si fondamentale que ça finalement. C'est la télé Olivier qui a assuré la garde des enfants. De jour. Parce que pour les 250 réveils nocturnes (imputables exclusivement à Jeanne) c'est toujours moi qui m'y colle, vu que c'est toujours moi qu'elle appelle. Et cette nuit, elle m'a appelée pour avoir un verre d'eau. Dans le coma, je le lui apporte. Elle me demande de le poser sur sa table de chevet. "Tu ne bois pas ?" "Ben non, j'ai pas soif !". Bouhouhou !
Et vous savez quoi ? Depuis dimanche, j'ai de la fièvre qui fluctue, le nez qui coule non-stop, la gorge en feu et la voix en grève ...